La discussion fut ouverte par une contribution de M. Struth au sujet de la rentabilité de petites unités d'éthylène.

Des unités d'une capacité de 40 à 100 tonnes/jour peuvent produire de l'éthylène à cinq cents par livre utilisable pour la fabrication de chlorure de vinyle, styrène, et autres produits ne nécessitant pas de l'éthylène à haute pureté. Ces unités peuvent être intéressantes pour les pays en voie de développement, lorsque les produits autres que l'éthylène doivent être utilisés comme combustibles.

La conception de ces unités est basée sur un craquage à haute sévérité et un dispositif original de fractionnement cryogénique. Le procédé est valable pour le craquage de naphta, propane et éthane.

Exposé de M. J. C. Yarze Interrogé par M. ROSER sur les limites des procédés de craquage et sur les possibilités de développements futurs, M. FRANK, répondant pour M.

YARZE, précisa que l'économie de ce type de procédé. est controlée par la valorisation des sous-produits et que l'exploitation à capacité partielle des grandes unités augmente rapidement le prix de revient de l'éthylène. Pour l'avenir, on pourra s'attendre à l'utilisation plus fréquente de matières premières lourdes, ce qui donnera lieu, évidemment, à des modifications technologiques.

Répondant à une question de M. JOHNSON, M. WALLACE, pour M. YARZE, indiqua que la capacité de l'unité pilote utilisée dans les expériences était de 1-2 bbl/jour environ; le réacteur est hélicoidal, mais pourrait être de forme différente pour une unité industrielle. Une large gamme de temps de contact peut être essayée dans les limites nécessaires pour une unité industrielle. La "longueur équivalente" utilisée dans les travaux correspond à la longueur d'un tube droit ayant une perte de charge égale à celle du réacteur hélicoidal. La similarité qui ne peut être conservée pour toutes les variables, l'est pour les variables les plus importantes: température et pression finales, profil de température sur la longueur du réacteur, pression dans le serpentin, et temps pendant lequel les gaz se trouvent à une température supérieure à la température seuil du craquage. Pour une composition donnée du produit fini, on a observé que la valeur de ces variables était pratiquement identique dans le réacteur pilote et dans l'unité industrielle.

M. EVANS demande des précisions sur le coût d'me unité conventionnelle par rapport à une ayant plusieurs chambres. M. WALLACE répondit que la construction de parois dans le réacteur était moins chère que l'installation de bruleurs supplémentaires pour le contrôle de la température. Une unité industrielle, ayant une capacité de 50 millions de livres par an a é

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