ETUDE SUR LE PETROLE DANS QUELQUES PAYS DE L’ORIENT ANCIEN

v- yur GSjY yauuia que I UII bigiit~~t: piuu wu au moyeri nge, sur leb U "" YIIII "II "" "IL" VVIIIIIIIAL., U AGO IiGPbGiu JJiiGiiiu dont on a, par la suite, pu préciser le sens. ci)tes de Sicile, aient échappé à leur observation, sinon Mais ces éternels voyageurs et ces nbgociants inlassa- a leur exploitation (49). bles qu'étaient les Phéniciens ont, sans doute, fait ail- On ignore comment s'édiÍia la gfiaiideur de Carleurs le commerce du bitume. On a déjà souligné qu'ils thage @O), mais ce que l'on peut connaître d'elle montre avaient été en relation avec tout l'orient antique. Une que, prenant la succession de Tyr et de Sidon, lorsque nouvelle preuve de ce fait a été fournie tout récemment ces cités, constamment aux prises avec des voisins tout p ar la découverte à Ur, sou5 le pavé de Nubuchodono- puissants, et bien souvent subjuguées par eux, finirent sor, d'une inscription phénicienne que le K. P. Savignac par ne plus être que des colonies étrangères, elle assuma a cru pouvoir dater du VIIP siècle uv. J.-C (U). le rôle, qu'elles avaient dû ahndonner, de maîtresse de En l'absence de textes phéniciens précis relatifs au la mer. bitume ou à l'asphaìte, il est malheureusement impos- L'un des navigateuns les plus hardis de cette Rkpusible, pour l'instant, d'émettre en ce domaine autre blique, Hannon, acoo~mplit un périple dont un traducteur chose que des hypothèses. grec nous a conservé le rapport On voudra bien convenir, cependant, que ces hypo- (51). thèses ont pour elles la vraisemblance et il reste à sou- Ce récit comporle deux indications qui paraissent haiter qu'elles s'identifient bientôt à une réalité reconnue. susceptibles d'intéresser l'histoire du pétrole. L'une d'elles, sur laquelle il y aura lieu de revenir (52), s'ap-II - Carthage. plique au Théon Ochêma. L'autre concerne de mystérieux Quelles sont les raisons profondes qui conduisirent les Phéniciens à essaimer? Faut-il attribuer à la légende de Didon rapportée par un compilateur d'après des frag- (45) Cf. Stephane Gsell, Hist. de l'Afrique du Nord, Paris, 1921. t. I, p... 380. Les éléments de ce chapitre ont de donn& presqu'entierement par M. Maurice hlercier, auquel nous tenons a (40) En ce qui concerne les auteurs anciens, cf. notre Re- ((témoigner toute notre gratitude cherche sur le pétrole dans l'antiqiiite ‘fievue des questions)), (46) poivixos dx naharwv ~ p óv ~a u vv e ~iis .Irheduros xar’ epaopiaii historiques, janv. 193G; pour les niodernes, cf. Movers, Die. /'/ionizer, t. IV, pp. St. Gsell., 225-22ti, et aussi Contenau, La Czvillsallon nohk ìs pdv nard rfiv Aighp anornias ho ÍnaauTo lb., VI, pénicienne, p. 307. Cf. encore Eiselen. Sidon, NewYork, 1!J07, p. 360. (17) Nous préparons un travail sur cette question. 11. 115. Eiselen Darle seulemerit de DOI \. (le hle. de micl. d'huile et d